Noël et les hypersensibles

Même si les personnes hypersensibles adorent la « Magie de Noël », la période des fêtes de fin d’année reste pour la plupart des personnes hypersensibles, une période de l’année extrêmement « compliquée » relationnellement. 

Pourquoi Noël est compliqué pour la plupart des hypersensibles ?

Noël, tout particulièrement, est extrêmement compliqué pour les hypersensibles. Tout d’abord parce qu’il y a une ambivalence entre « la magie de Noël », l’hypersensible adore en général les décorations, le sapin, les odeurs de cannelle, de pain d’épice, les mets, les lumières, les vitrines, les cadeaux, les surprises, les bougies, cette féerie du mois de décembre, et  d’un autre coté l’injonction implicite de passer cette merveilleuse soirée « en famille ».
Or pour la plupart avec une famille qu’il ne voit pas forcément le reste de l’année. Du coup cela devient quasiment une appréhension, voire une corvée. Dommage pour quelqu’un qui avait véritablement envie de savourer cet instant de magie. Mais partager cette soirée avec une famille qui est parfois si éloignée de notre sensibilité n’est pas un « cadeau » !!

Comment passer un bon réveillon de Noël ?

Le conseil pour passer un bon réveillon de Noël est d’oser passer le réveillon tel que vous avez envie de le passer. Osez le petit nombre, osez partir en voyage pile à ce moment-là, osez le tête à tête avec un.e ami.e, osez refuser l’invitation familiale quoi qu’en dise votre famille, osez le changement, osez, vous faire plaisir avec les mets que vous aimez même seul.e si c’est le cas, mais arrêtez de prendre sur vous, de vous dire « ça va aller »  et de regretter à peine sortie en ne vous disant « plus jamais », mais en recommençant l’année suivante.
Arrêter de sacrifier ses moments qui peuvent être charmants et délicieux avec des personnes qui ne cherchent pas à vous connaître, qui ne s’intéressent qu’à eux, qui ne se préoccupent que de leurs petites personnes. Ne vous infligez plus cette torture qui vous fait croire que c’est ça Noël. Parfois certaines personnes ont besoin d’être un peu ignorées, pour qu’elles comprennent à quel point nous avions pris soin d’elles.

Un Noël apaisant, c’est comme une boule à neige

Rappelez que tout le monde ne vit pas les fêtes de la même façon. Réappropriez-vous cette période pour qu’elle soit synonyme de plaisir, de charme, de chaleur et non d’appréhension et de déception. Un Noël apaisant, c’est comme une boule à neige, cela peut être un moment doux et feutré à votre image. Ne voyez votre retrait comme un besoin, pas une offense, ni une rébellion, mais juste comme une marque d’autonomie affective durant laquelle vous savez ce qui vous fait réellement du bien que vous assumiez. Rappelez-vous que cette période est éphémère et qu’un Noël seul ne définit pas toute votre vie.

Quand Noël rime avec solitude

Quand le cliché des fêtes de fin d’année est des grandes tablées, des rires partagés, des cadeaux sous le sapin. Il existe une pression de répondre à un idéal festif véhiculé par les médias et la société, mais pour beaucoup, Noël se vit en solo, et ce n’est pas forcément un choix, ni une décision.
Les esprits étriqués, les ego, les conflits familiaux, les rejets, et les colères sclérosées, pour bon nombre d’hypersensibles, la solitude est imposée par l’absence de chaleur humaine familiale tout simplement. Alors nous sommes bien obligés de faire avec.
Néanmoins nous pouvons changer de perspective et transformer cette solitude en moment de qualité avec soi-même, même si cela ressemble à tous les autres soirs et oser se faire plaisir et s’honorer. Cela peut être une expérience apaisante et riche en enseignements.

Conclusion

Entouré.e ou seul.e ? Il n’y a pas de règle. Et si ce Noël devenait celui où vous faites enfin de vous-même votre priorité pour devenir un Noël riche de sens et d’hypersensibilité décomplexée ?

1 réflexion sur “Les fêtes et les hypersensibles”

  1. Une phrase a tout particulièrement résonné en moi « ….. la solitude est imposée par l’absence de chaleur humaine familiale tout simplement ». Voilà, rien que de penser que je devais passer ces moments avec eux, une fratrie dysfonctionnelle, je ressentais du froid au dedans de moi, un malaise physique, une envie de fuir. Avant quand Noël se passait avec ma famille élargie du vivant de ma grand mère, j aimais ces réunions de Noël, Nouvel An, 15 août, car je pouvais être éloignée d eux par le nombre de personnes présentes. C était des fêtes calmes, un feu de cheminée, ou l’été dans le jardin de ma grand mère, on parlait, riait, jouait, c était bon enfant et ça me convenait parfaitement. Bien que je sentais que quelque chose n allait pas. Il a fallu attendre beaucoup plus tard, après avoir passé des moments éprouvants, des traumatismes, pour rompre définitivement tous liens avec ma fratrie et me reconstruire petit à petit. Etre hypersensible avec une fratrie dysfonctionnelle, j avais tiré le « gros lot » à ma naissance! D un puzzle complètement éclaté, j ai reconstitué le puzzle, j ai replacé les morceaux du puzzle. Comment? Lentement et en le voulant. Je voulais vivre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut